• Introduction

    Le « grand débat » sur l’Identité nationale s’est ouvert le 2 Novembre et s’achèvera le 28 Février 2010
    par la présentation de la « synthèse générale » (typiquement marxiste!...) par le ministre de l’Immigration et
    de l’Identité nationale, en l’occurrence M. Besson. Le débat aura lieu dans chacune des préfectures et souspréfectures, lors de réunions « animées par le corps préfectoral et les parlementaires nationaux et
    européens ». Elles associeront « l’ensemble des forces vives de la Nation »...

    Il est évident que le FN dénoncera les vrais dangers de ce faux débat sur l’Identité nationale, dans la
    mesure où l’on sait déjà que celui-ci a beaucoup plus pour but d’entériner l’existence d’une France
    « black-blanc-beur » issue de l’Immigration-invasion que de réaffirmer ce qui fonde notre unité nationale
    et ce qui caractérise notre identité française !

    I) Fondements de l’Identité nationale française
    a) le concept d’ identité nationale (en général)

    L’identité nationale renvoie bien sûr à celui de «nation ». Or, loin d’être dépassée dans les faits
    comme le prétendent ses détracteurs ou adversaires, jamais la « nation » n’a été autant revendiquée
    qu’au XXème siècle puisqu’on compte aujourd’hui plus de deux cents Nations pour une trentaine
    au XIXème siècle !... Et encore, faut-il préciser que le nombre a beaucoup augmenté depuis ces
    dernières années...

    b) notre identité géographique
    L’espace que nous occupons depuis les origines de la France est pratiquement le même depuis des
    siècles. Ce qui est loin d’être le cas des autres peuples (exemples de la Pologne, de la Turquie, etc...). La
    diversité de notre relief (sur une surface à dimensions « humaines »), le climat tempéré et l’ouverture sur 3
    mers ou océans avec un positionnement unique en Europe ont nécessairement contribué à forger une identité
    spécifique et forte (notion de « pré-carré » et d’hexagone)

    c) les origines ethniques
    Globalement, on peut affirmer que, d’un point de vue ethnique, le Peuple français résulte principalement
    de la synthèse des Celtes, des Latins et des Germains. Affirmer cela, ce n’est pas méconnaître les apports de
    nombreux étrangers qui se sont agrégés à la communauté nationale et parler de la composante essentielle de
    la population française de l’hexagone, ce n’est pas d’avantage occulter la place de nos compatriotes d’outremer
    dans la nation française.

    d) la langue franç aise

    L’élaboration progressive du Français est consubstantielle à la constitution de notre unité et de notre
    identité. Ainsi les attaques envers notre langue sont directement une attaque contre notre identité...

    e) les racines chrétiennes

    Le Christianisme a eu un rôle fondamental pour unir et rassembler des hommes et des femmes qui ont
    eu des milliers de raisons, pendant des siècles, de se diviser et de s’affronter sur le sol de France, depuis le
    baptème de Clovis jusqu’à la pacification de l’ancien empire colonial et le souci du bien-être de ses
    populations en passant par l’érection des cathédrales, des monastères et des 30000 églises de villages ainsi
    que dans la création d’une part essentielle de notre patrimoine artistique.

    f) notre pensée « commune » sur l’ organisation de la Cité

    Notre identité française renvoie à une conception spécifique de l’organisation de la Société. Ainsi, il existe
    une conception française de l’Etat et de la Nation. (Nous sommes d’ailleurs précurseurs dans la définition
    des attributs et caractéristiques des Nations, on peut dire en particulier que nous sommes les inventeurs du
    concept d’égalité des Nations...).
    Or, la vision française de la Nation est très équilibrée. Rejetant tout nationalisme révolutionnaire ou
    totalitaire, notre haute considération de l’Etat ne signifie pas que nous déifions l’Etat ou la Nation. Nous
    reconnaissons, par-delà la Nation, l’existence de valeurs supérieures et en deçà d’elle des « corps
    intermédiaires » (Famille, Branches professionnelles, Eglises,...) auxquels s’applique le principe de
    subsidiarité dans leur domaines respectifs.
    Notre attachement puissant et séculaire à notre identité nationale ne signifie pas un repliement sur nousmêmes,
    bien au contraire... Nous revendiquons en propre une vision universelle du monde et une
    préoccupation altruiste qui nous a conduit à transmettre au monde un certain nombre de nos valeurs et
    une part de notre civilisation. En ce sens, on peut dire que l’ « universalisme » est un trait caractéristique
    de l’identité française. De même, le sens de l’honneur, porté au plus haut à maintes reprises dans notre
    histoire par bon nombre de nos chefs d’état, généraux et soldats, explorateurs ou missionnaires est également
    une caractéristique de l’identité française.
    g) le droit franç ais
    Notre civilisation, fidèle à l’héritage romain, a porté le droit à un haut degré de perfection, de justice,
    de concision et de clarté. Le droit français fut à l’origine de la tradition dite « romano-germanique » qui
    s’est répandue en Allemagne, en Italie, en Espagne, dans les pays latins et ceux d’Europe centrale, puis en
    Afrique et en Asie.
    Mais, on assiste aujourd’hui à des attaques en règle de notre droit : on cherche à couper celui-ci de toutes
    références morales de façon à n’en faire peu à peu que l’instrument aveugle des idéologies et des intérêts
    économiques du moment...
    Les symptômes de cette dégénérescence du droit sont nombreux : mépris de la personne humaine, de
    la vie innocente et du droit naturel mais aussi multiplication des textes aboutissant à l’ineffectivité et à
    l’arbitraire; apparition systématique de nouvelles lois de la « police de la pensée unique » véhiculant un
    racisme anti-français...

    h) l’ histoire commune
    La France, plus ancienne nation du monde avec la Chine, c’est 1500 ans d’histoire commune.
    Notre identité s’est aussi forgée autour de l’« aventure maritime » de la France. Ce qui confère encore
    à la France le 3ème empire et domaine maritime mondial.
    Il convient de dénoncer le dénigrement répété de notre histoire par la classe politico-médiatique
    acquise à un mondialisme lui-même aux ordres d’intérêts financiers dictés par des critères
    démographiques (cf. l’attrait que constitue les populations immigrées en tant que consommateurs).

    i) le patrimoine commun
    Il est immense et sans cesse renouvelé.
    C’est le patrimoine « domestique » (variété immense de l’habitat rural et urbain, mobilier unique
    au monde, art culinaire, art de vivre,..)
    Ce sont aussi les patrimoines esthétique, artistique, architectural,...
    Et bien sûr tous nos savoir-faire scientifiques, technologiques et industriels.


    II) L’Identité nationale française et l’Etat

    a) le triptyque « patrie-nation-état »

    Le débat sur l’Identité nationale renvoie au débat sur le triptyque « patrie-nation-état ».
    En effet, ces concepts sont intimement liés. Traditionnellement, on peut dire que la « nation », ce sont
    les « héritiers », ceux qui sont « nés » (du latin nati) sur la terre des pères (la « patrie ») qui est, elle,
    l’« héritage » commun.
    L’Etat étant, quant à lui, la forme administrative, juridique et politique que l’on confère au couple
    «patrie-nation ».
    Si l’Etat perd progressivement son indépendance et sa souveraineté, la Nation perd peu à peu sa
    « liberté » et son identité (ou son « âme »), s’en trouve altérée. Ainsi, la sauvegarde et le développement
    de notre identité nationale nécessite un certain nombre d’actions protectrices, indispensables de l’Etat.
    Celui-ci est donc le garant de l’existence-même de l’identité nationale. Il n’est pas, en soi, à l’origine
    de notre identité (sinon, on aboutit à tous les totalitarismes) mais il assure les conditions – matérielles,
    adminis-tratives, politiques,...- qui permettent son existence et son épanouissement.
    Les mesures d’organisation administrative, juridique, politique qu’il doit prendre peuvent revêtir
    plusieurs formes :
    - l’élaboration du « code de la nationalité »
    - l’application du principe de « préférence nationale »
    - la définition du « droit d’asile », etc...

    b) les dérives et les abandons de l’ Etat en tant que protecteur de l’ identité nationale

    On a pu dire que lorsque l’Etat agit en dehors de l’intérêt général ou en s’écartant du « bien commun »
    (« cause finale » de toute société humaine » ; l’unité (c’est-à-dire la perception d’une identité commune)
    étant la « cause formelle » ; les individus qui la constituent la « cause « matérielle » et l’autorité, la
    « cause efficiente » au sens aristotélicien), il devient tyrannique.
    Or, de par son laxisme, sa démission et son sectarisme, l’Etat, aujourd’hui favorise la dilapidation de
    1500 ans de « capital identitaire » : en réduisant le lien national à un lien contractuel théorique, les
    gouvernements successifs ont transformé la nationalité française en une simple situation administrative
    et la « carte d’identité » est devenue un abonnement, pur et simple, à des prestations sociales
    inépuisables !... On assiste donc à la substitution d’une vision contractuelle (au mieux...) à la vision
    « fusionnelle » de l’adhésion et l’appartenance à la Nation. La légitimité actuelle de l’Etat peut donc
    être remise en question.
    3

    III) L’Identité nationale française face aux menaces et aux attaques

    a) Les menaces internes

    Ce sont peut-être les plus graves, parce qu’elles obéissent à un processus lent, à forte inertie, de
    culpabilisation, de doute, de rejet et, parfois, de haine de notre propre identité !...

    1°) Il y a tout d’abord la « repentance », de plus en plus fréquente, expliquée, encouragée, voire
    imposée par la « pensée unique » et le pouvoir en place à propos de notre histoire (l’ « obscurantisme »
    du Moyen-Age, l’Inquisition, l’ « absolutisme » monarchique, l’esclavage, le colonialisme, le racisme,
    etc...).

    2°) Il y a ensuite la montée du « communautarisme », gangrène de l’identité nationale : au nom de
    la « diversité » (nouvelle terminologie marxiste), les Institutions, complices du racisme anti-français,
    substituent peu à peu un « droit des groupes » au droit individuel. C’est l’abandon progressif de
    l’ « universalisme républicain » ou, plus simplement, de la conception unique de la citoyenneté,
    propre aux Nations civilisées. C’est le retour de la Barbarie, qui privilégie le droit les groupes (de
    pression) au droit de la personne humaine, égal pour tous.

    3°) Encouragées par la « discrimination positive », des entités (appelées de façon tronquée et hypocrite
    « les quartiers », les « banlieues », les « jeunes », etc...), issues de l’immigration, obtiennent des
    avantages spécifiques, de plus en plus importants par rapport aux Français de souche. Le principe de
    « préférence nationale » se trouve donc inversé en principe de « préférence étrangère ».
    La « politique de la ville », contribue ainsi à bafouer notre propre identité et à assurer la promotion
    d’identités radicalement différentes, voire antinomiques avec la nôtre.

    b) les menaces externes

    1°) l’immigration-invasion, non maîtrisée et non contrôlée entraîne la multiplication de zones de nondroit,
    où la loi française ne s’applique plus.

    2°) la fracture nationale peut conduire au chaos. Nous en avons eu les prémices avec les Emeutes des
    « banlieues » de 2005. Les sifflets de La Marseillaise tout à fait symptomatiques ne sont cependant que
    le sommet d’un iceberg de mépris inquiétant de l’identité nationale...

    3°) l’Islam conquérant, qui tente d’asservir les populations immigrées avant de se retourner et et de s’en
    prendre définitivement aux Institutions françaises, est un élément fondamental de la menace concrète qui
    pèse sur notre identité. Trois valeurs, typiquement françaises, se trouvent ainsi bafouées :
    - la laïcité, combattue par la mise en place de la charia, au départ dans les « quartiers »
    - la citoyenneté unique, directement attaquée par le concept de dhimitude (citoyenneté de seconde
    zone, réservée aux non-musulmans).
    - la souveraineté de la Nation française, à laquelle s’oppose directement la « oumma » (ou
    « internationale islamique »).
    Dès lors, il n’est pas étonnant que les spectacles suivants s’observent de façon chronique pour ne pas
    dire structurelle :
    - un élève refuse de se plier à la règle commune ou d’assister à certains cours pour des prétextes
    religieux.
    - pour traverser certains quartiers, des femmes doivent se voiler sous peine d’être importunées ou
    violentées.
    - des horaires de piscine doivent être aménagés pour certaines communautés et des accoutrements
    aquatiques prétendument religieux doivent être acceptés contre tout hygiène et bon sens.
    - des rues de Paris (ou d’ailleurs) sont bloquées de 13 h à 15 h le vendredi pour permettre la prière
    musulmane...

    4°) l’Europe de Bruxelles n’est pas en reste pour saper les fondements de notre identité nationale,
    depuis la contestation de notre droit et de notre souveraineté jusqu’aux attaques de nos différents
    arts de vivre en passant par l’accélération de la perversion de nos valeurs morales et familiales.

    5°) le « mondialisme », en tant qu’idéologie, par l’imposition médiatique et mercantile d’un
    multiculturalisme sans âme et sans profondeur (parce que justement sans identité) est une autre menace
    non négligeable et concomitante aux précédentes.

    votre commentaire
  • Si l’Europe ne marche pas, c'est qu’il n’y a "pas assez" d’Europe !?


    En osant comparer les méthodes de l’Union européenne avec celles de l’URSS, comme l’avait déjà fait avant lui l’ancien dissident soviétique Vladimir Boukovsky,le président tchèque Vaclav Klaus a essuyé les insultes et les huées d’eurodéputés majoritairement hostiles.



    Si l’Europe ne marche pas, c'est qu’il n’y a
    Pourtant, la comparaison; n’est pas idiote. Bien au contraire, si elle suscite l’agacement, c’est qu’elle est cruellement vraie. Dans leur façon de faire face aux difficultés, qui confine au déni de réalité, les dirigeants de l’Europe de Bruxelles empruntent en effet de plus en plus à leurs homologues de l’ex-Union soviétique.

    Si le communisme ne marche pas, c’est qu’il n’y a pas assez de communisme, disait-on hier.
    Si l’Europe ne marche pas, c’est qu’il n’y a pas assez d’Europe, dit-on aujourd’hui avec la même conviction.

    Suivant ce raisonnement, l’échec de l’euro ne doit pas amener à réfléchir à l’opportunité de conserver une monnaie unique, mais s’explique forcément par le manque d’Europe.
    Que la zone euro soit la première du monde à être entrée en récession, avant les pays européens hors euro, qu’elle connaisse la dépression la plus forte du monde, avant même les Etats-Unis, et qu’elle sorte de 10 ans de croissance la plus faible du monde tient forcément au MANQUE d’Europe.

    Même réponse aux objections pourtant construites d’un Prix Nobel d’économie Paul Krugman.

    Le premier ministre luxembourgeois, l’inénarrable Jean-Claude Junker, excelle dans cette fuite en avant. Il a une solution à l’échec de la monnaie unique : la mise en commun d’une partie des dettes des Etats membres de la zone euro, gérées par une nouvelle agence, qui émettrait des "eurobligations"...
    L’Allemagne ajoute une couche en affirmant la main sur le coeur qu’elle "se montrerait en capacité d’agir pour stabiliser les pays de la zone euro qui rencontreraient des difficultés avec leurs dettes".
    Embrassons-nous, Folleville ! L’Allemagne n’a plus un sou en poche, son commerce extérieur plonge lui-aussi, ses entreprises s’effondrent (25 000 suppressions de postes viennent d’être annoncées chez Opel), ses banques sont exsangues, mais tout est préférable, même les promesses les plus intenables, à l’idée qu’on aurait pu se tromper.

    Et si la solution raisonnable était plutôt de revenir au réel, de détricoter le tricot européen, mal fichu, percé de toutes parts, qui gratte et qui est plutôt vilain ?
    Pourquoi toujours chercher à aller plus loin quand tout indique qu’on se trouve sur la mauvaise direction ?
    Si le problème numéro 1 de l’euro, c’était l’euro ? Des Prix Nobel le disent, des économistes de plus en plus nombreux l’écrivent, à l’instar de Jacques Sapir ou de Jean-Luc Gréau, une monnaie unique pour tant de pays si différents n’est pas viable. Paul Krugman a encore tout récemment prévenu : en restant dans l’euro, les pays qui souffrent le plus n’auront pas d’autres choix que de réduire fortement les salaires pour éviter une explosion du chômage.

    Mais non, tout cela ne compte pas. La seule faiblesse de l’Europe, c’est le manque d’Europe.
    Demain ça ira mieux, promis. Et si ça ne va pas mieux, c’est qu’on ne sera pas encore allé assez loin. Après-demain alors, promis, ça ira mieux. Enfin, normalement...


    votre commentaire
  • lundi 09 février 2009
    Abdication

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

    L’installation –pour le moment symbolique- d’une force militaire allemande sur le territoire national, alors qu’aucune exigence de sécurité ne le justifie, n’a évidemment qu’un sens : celui d’une subordination toujours croissante de la France à l’Euro-mondialisme.
    La réintégration au même moment de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, est encore plus grave et plus claire.
    Cette alliance était nécessaire à l’heure du danger soviétique et de la menace immédiate des millions d’hommes et des miliers de chars du Pacte de Varsovie. Aujourd’hui que ce danger a totalement disparu, l’OTAN n’a plus d’autre raison d’être que d’intégrer l’Europe sous domination américaine et mondialiste.
    Ces deux mesures matérialisent le renoncement des autorités françaises à ce qu’elles ont pourtant la mission sacrée de sauvegarder : l’indépendance nationale
    .


    votre commentaire
  • Mercredi 14 janvier 2009, tout ce qui compte comme médias officiels en France présentait les Françaises comme des championnes de la fécondité avec un taux de 2,02 enfants par femme, « un niveau jamais atteint » selon l’INSEE qui a rendu le chiffre public avec tous les autres concernant les résultats des analyses du recensement.

    Il y a donc eu 834 000 naissances recensées en France en 2008 pour une population de 64,3 millions d’âmes.

    Pourtant, il ne faut pas sous-estimer le fait que ce ne sont pas les Françaises (de souche ou non) qui ont un taux de fécondité de 2,02, mais les « femmes accouchant en France », ce qui est effectivement assez différent : Les femmes asiatiques (qui n’ont pas encore la nationalité française) mais vivant en France ont une fécondité de 2,7 ; les Maghrébines de 3,4 ; les Turques de 3,7 et les Africaines de 4,3.
    Si l’on ne prend que les femmes de nationalité française, on tombe à 1,8 ; et que les femmes nées françaises, de parents français, quelle que soit leur origine, on descend à 1,7.

    Des chiffres coroborés par d’autres publiés les années précédentes par d’éminents démographes ou des périodiques spécialisés. Le phénomène n’est pas nouveau, comme l’évoquait déjà Le Figaro le 20 fév. 2004 : Les données de l’INSEE en 2000 (François Legros, « La fécondité des étrangères en France : une stabilisation entre 1990 et 1999 » Insee Première, mai 2003) montraient non seulement que l’écart restait important, mais que la fécondité des femmes étrangères établies en France dépassait souvent désormais celle de leur pays d’origine. Exemples : Maghrébines : 3,24 enfants par femme (au Maghreb : 2,7) ; Africaines : 4,7 enfants par femme (en Afrique : 5,8) ; Turquie : 3,35 (en Turquie : 2,5).

    L’accroissement de la population française serait en fait dû aux conséquences directes de l’immigration. En 2006, encore, le démographe Jacques Dupâquier rappelait que la fécondité des femmes africaines et turques était plus élevée en France (3,4 enfants par femmes) que dans leur pays d’origine (Valeurs actuelles, 28 août 2008).
    Car, en France, et ce n’est pas nouveau, les statistiques de natalité prennent toujours en compte la fécondité des femmes étrangères. Pour 2007, nous avons : maghrébines (3,25 enfant par femme), africaines (4,04), turques (3,3) et asiatiques (2,83). Des chiffres qui déjà étaient manifestement plus élevés que ceux des femmes françaises qui étaient alors en moyenne de 1,95 enfant par femme selon le bilan démographique 2007 (qui agrège des données collectées provisoires aux chiffres parus en 2006).

    Aussi, il y a un an, le phénomène se répétait. Et Gérard-François Dumont, professeur à l’université de Paris-IV Sorbonne, directeur de Population et Avenir, dans le numéro de janvier 2008, donnait de très utiles précisions. La fécondité des Françaises (y compris celles d’origines immigrées) serait en réalité de 1,8 enfant. Le chiffre de 2 ne serait atteint que grâce à l’apport des femmes maghrébines (3,25 enfants), africaines (4,07), turques (3,35), asiatiques (2,83). Selon le professeur Dumont, 50 % de l’accroissement serait dû à l’immigration.

    « Cela fait vingt-cinq ans que l’on ment sur les flux migratoires », assure le démographe dans cet article très documenté, rejoint par ceux qui dénoncent les analyses idéologiques de l’INSEE et de l’Institut national d’études démographiques (INED), largement reprises par les médias officiels.


    votre commentaire
  • Bruxelles autorise deux nouveaux OGM et poursuit la France  22/01/2009

    La Commission européenne vient de proposer pour la seconde fois que deux variétés de maïs transgénique soient autorisées à être cultivées en Europe. Elle entend aussi obliger la France et la Grèce à lever leur interdiction sur une troisième variété de maïs transgénique, le Mon 810. Un comité d’experts devra trancher. Le commissaire européen à l’Environnement, Stavros Dimas a avait estimé l’an dernier que les deux variétés aujourd’hui de nouveau proposées ne devaient pas être autorisées, par crainte des effets possibles sur l’environnement. Quant à l’Organisation écologiste Greenpeace, elle voit rouge. Ces procédures ont été lancées en catimini, sans communication officielle, déplore-t-elle. Et la Commission s’appuie sur l’Autorité européenne de la sécurité des aliments pour déclarer leur innocuité. Or cette agence émet des avis toujours favorables aux OGM...

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique