•   Très brièvement quelques thèmes, mais il faut absolument lire son livre pour aller plus loin...

    « A contre flots », les grandes lignes :


    Enfance, Education :


    L’éducation est sacrée. Les parents doivent se montrer vigilants et protéger leurs enfants (sans leur cacher la réalité) contre l’injustice ou les discriminations dont ils peuvent être l’objet, surtout à l’école.

    L’éducation nationale devrait être la gardienne de la neutralité qu’elle soit religieuse, politique ou sociale.


    Définition de la laïcité : conception politique impliquant la séparation de la société civile et de la société religieuse, l’Etat n’exerçant aucun pouvoir religieux et les Eglises aucun pouvoir politiques.


    Or la notion de laïcité est bafouée. A l’école, l’histoire du voile est vraiment l’arbre qui cache la forêt et des comportements bien plus inquiétants pour la cohésion sociale. Pourquoi ? Parce que l’Etat, au lieu de rester impartial, préfère négocier la laïcité, comme si celle-ci n’était qu’une vulgaire marchandise, et néglige les conséquences désastreuses.


    FOI / RELIGION


    La foi est un itinéraire personnel, intime. L’Eglise doit se montrer politiquement neutre. De même, on ne fait pas allégeance à une religion mais à Dieu avec qui l’on a une relation personnelle. Il ne convient pas que des autorités religieuses jaugent le « salut » d’une personne à l’aune de convictions politiques. Il faut respecter l’intimité et le vécu personnel. Car tout jugement qui vient de l’extérieur est vécu comme une violence, une injustice. Seul un jugement intérieur, pudique, a une vraie valeur.

    Or certains qui se prétendent croyants pratiquent « le décompte des fautes et des tares, ou de ce qu’ils jugent comme tel  plutôt que l’amour du prochain » On ne peut dire à quelqu’un que sa foi ne vaut rien car si cette foi le fait tenir debout devant Dieu, qui peut la juger ?


    SON PERE ET LA POLITIQUE


    La vocation politique de Marine est liée à l’attachement à son père et au sentiment d’injustice. Il est évident que son père n’est pas l’homme que les médias ont présenté avec perfidie.Bien sûr, l’homme a des défauts comme tout le monde. Mais Mr Le Pen est un homme à la fois droit et bohème, exigeant et tolérant, structuré et relativiste. Et pas seulement à l’égard de l’Histoire mais aussi à l’égard de sa famille et des sujets de la vie en général. Malheureusement certains politiciens mal intentionnés, par manque de finesse et surtout d’honnêteté intellectuelle l’ont diabolisé, l’ont stigmatisé. Ils lui ont fait porter le poids de leurs manquements et de leurs résultats politiques.


    JUSTICE


    Ainsi la relation que Marine a avec la justice émane d’un sentiment d’injustice et d’un désir de réparation. Elle a eu, me semble-t-il un besoin de protection qu’elle a cherché dans la justice ainsi que dans l’amitié, car enfant, elle a souvent dû se battre seule contre l’opprobre. Besoin de vérité mais aussi d’autonomie. Besoin de protéger les victimes du système, y compris les immigrés ou prisonniers lorsqu’ils subissent le déshonneur ou les mauvaises conditions de vie carcérale. Sa passion : PLAIDER. Plaider « par devoir, par principe, avec honnêteté », dit-elle. Et, en défendant les victimes de l’injustice, de la discrimination, elle défend aussi… son père.

    Mais, même en tant qu’avocate, elle eût à subir la discrimination liée à sa filiation. Son nom créa des réticences qu’elle surmonta grâce à « sa ténacité, à son courage et à sa combativité. »

    Elle finit par protéger le FN de ses turpitudes en le dotant d’une structure juridique qui prit de l’ampleur lors du séisme mégrétiste.


    L’AVORTEMENT


    La femme doit avoir le choix de ne pas avorter, dit Marine. Pour cela, il faut lui donner la possibilité de faire ce choix, c'est-à-dire créer les conditions économiques pour faire des enfants. La femme doit pouvoir choisir de travailler ou de ne pas travailler pour élever ses enfants. Or, ce n’est pas le cas aujourd’hui. La solution n’est pas de supprimer la loi Veil (ce qui ne changerait rien) mais de faire des mesures incitatives.

    Sauf pour raisons médicales où la survie de l’enfant est menacée, l’avortement est souvent dû à la peur du chômage, à la précarité, aux logements sociaux impossibles à obtenir, à la peur du lendemain. Certaines femmes se sentent donc obligées d'avorter. Elles ne sont pas libres car elles n’ont pas le choix.


    LA GAUCHE et LA DROITE déposent le bilan


    La seule « discrimination positive » doit être faite à l’égard des Français. Or certaines régions de France ont perdu leurs bassins industriels, des régions agricoles ont disparu. Pour les pauvres gens qui ont perdu leur travail et leur dignité il n’y a pas eu de « politique de la ville » ni de « croisière de réinsertion »…

    La Gauche a trahi l’espoir modeste de ses gens pendant des années. Elle a foulé aux pieds les grands principes de l’égalité sociale, de solidarité, de défense des femmes, les valeurs de la République. L’ascenseur social ne fonctionne plus. En acceptant une immigration sauvage et débridée, le travail a perdu de sa valeur. La Gauche en prônant la mondialisation a confronté les Français à une concurrence déloyale qui profitent aux grands patrons. La mondialisation c’est la mort des classes populaires. Les 35 heures, la retraite à 60 ans sont autant de chèque en bois que l’on fait aux Français. La Gauche s’est montrée complice des délocalisations qui laissent nos ouvriers sur le tapis, qui ont transformé les citoyens en de simples consommateurs. Les PME et PMI sont écrasées sous le poids de la fiscalité. La Gauche a laissé disparaître l’intégrité de la nation… et la nation elle-même. Les dirigeants ont rendu l’homme esclave de l’économie et sont devenus de simples auxiliaires d’un système économique qui leur échappe. La droite aussi a trahi la Nation (alors qu’elle se présentait comme héritière de De Gaulle), impuissante à protéger les valeurs des hommes et de notre pays. Cette droite qui a laissé nos symboles, notre monnaie, notre langue tomber dans le caniveau et se plaint maintenant d’une « jeunesse qui n’aimerait plus la France » ! Droite comme Gauche ont laissé fuir nos richesses, nos emplois et s’installer le chômage. Tous les indicateurs sont au rouge : dette publique, déficit de l’Etat, balance commerciale, chômage. Comment les Français peuvent-ils encore croire à un clivage gauche-droite et aux galéjades de leurs dirigeants ? Il faut inverser la vapeur. Redonner un espoir d’avenir.



    SECURITE


    On observe une augmentation de la violence et de la délinquance. Celle-ci est devenue amorale. L’Ecole ne forme plus des citoyens. En un an la violence gratuite a augmenté de 9 % aussi bien dans les grandes villes que dans les petits villages.


    LA NATION et l’immigration


    La nation est le pivot de la politique du front national. Rien ne peut se comprendre sans l’idée de nation. Tous les amalgames (accusation de racisme, de nazisme, etc) viennent d’une méconnaissance du principe de nation et de nationalité qui domine le raisonnement du FN.

    La nation est le cadre de base qu’il convient de conserver pour protéger un équilibre politique, social, culturel, etc. C’est une entité aussi importante que la famille. Tous les arguments du FN découlent de l’amour de la nation.

    Si ce cadre est déstabilisé alors toutes les valeurs sont renversées et la France perd sa souveraineté. Ainsi la France ne doit pas céder sa souveraineté aux technocrates de Bruxelles car ils ne la connaissent pas, ni à l’ultralibéralisme qui éventre nos valeurs, notre culture, notre identité, notre économie, ni aux pressions communautaristes. Or la France est en train de « vendre son droit d’aînesse » pour des objectifs de profits à courts termes.

    De même, une immigration incontrôlée et débridée menace la nation en créant des communautés de personnes qui ne peuvent plus s’assimiler à la nation française. La France manque de moyens et ce qui était valable à l’époque des « Trente glorieuses » ne l’est plus aujourd’hui quand la France est dans la panade économique, sociale, financière etc.

    Ce n’est pas être raciste mais pragmatique et raisonnable. Certains Français issus de l’immigration le reconnaissent eux-mêmes. C’est aussi pour cela qu’il faut revoir le code de la nationalité. La nationalité française s’hérite ou se mérite. En aucun cas, elle se brade.



    RACISME


    Les racistes sont ceux qui font miroiter l’Eldorado aux étrangers et aux clandestins qui veulent venir s’établir en France.

    Ce sont ceux qui parquent ces mêmes étrangers dans des hôtels insalubres payés par l’Etat 6000 euros par mois.

    Les racistes ce sont ceux qui les font travailler pour des salaires de misère.

    Les racistes ce sont ceux qui prônent les quotas de couleurs au lieu de se fonder sur les compétences.


    Or le FN défend le peuple français y compris les Français issus de l’immigration mais, à présent, il est évident qu’il faut stopper l’immigration car l’on ne peut faire face à cet afflux quand on est exsangue et que nos compatriotes peinent déjà au quotidien.


    LA NATION CONTRE LE COMMUNAUTARISME


    « La nation c’est pas simplement un espace géographique. C’est aussi la cohérence de son peuple, une cohérence culturelle. »

    Or l’idéologie du multiculturalisme c’est la mort de la nation. C’est la porte ouverte au communautarisme qui divise et crée l’incohérence d’un peuple. Car au lieu d’appuyer sur ce qui nous rassemble, le communautarisme appuie sur ce qui nous différencie et sème la division. Le communautarisme est l’ennemi de la citoyenneté. Le sentiment patriotique disparaît en perdant son sens. La France se retrouve morceler et ingouvernable.

    Ainsi, loin de défendre l’intégration, le FN préfère l’assimilation des personnes issues de l’immigration. La personne qui veut s’installer en France doit « épouser » la France, ses valeurs, sa culture, ses lois, etc. Cela signifie se faire un peu violence mais c’est le gage d’une volonté avérée de devenir Français

    Au lieu de cela, des communautés (religieuses, sexuelles, ethniques etc..) réclament un traitement particulier, comme s’il pouvait exister plusieurs types de citoyens, inégaux devant la justice et la nation. Comme si un pays ne pouvait être qu’une simple somme d’individus épars ou une somme de communautés aux modes de vie particuliers et contradictoires. Ceci génère une déstabilisation de l’unité française et une fragmentation qui lui est fatale. Une sorte de tour de Babel culturelle, linguistique, religieuse, historique etc.. Quelle illusion !!




    Conclusion :


    Les dirigeants français doivent, au contraire, protéger l’identité de notre pays, son histoire, sa culture, ses valeurs. La République est liée à la nation. Et la nation à l’histoire de la France.

    Au lieu de cela, la nation est attaquée de toute part y compris par nos dirigeants qui encouragent un système ultralibéral à l’américaine.

    La liberté, l’égalité et la fraternité sont des principes qui ne peuvent prospérer et qui n’ont de sens que dans le cadre de la nation. D’abord par la matrice de l’école laïque et républicaine, vecteur de l’ascenseur social qui protège des passe-droits, des privilèges dus à l’argent, à la naissance, aux relations. Puis par les services publics, par la protection sociale si nécessaire à nos citoyens les plus démunis. Enfin dans la sécurité, en particulier celle de nos frontières, mais aussi de nos villes, contre la violence gratuite qui laisse nos citoyens désemparés.


    Notre nation est peut-être imparfaite mais elle est unique et gage de tous les espoirs.


    Il y a peut-être des vérités difficiles à entendre et l’on peut céder parfois à la tentation et au laxisme mais « il va nous falloir, comme le passeur d’eau ‘garder les mains aux rames’ et continuer, à contre flots , à être porteur de ce roseau symbole d’espoir et de liberté, conscient qu’en politique, il n’y a de courage, de volonté et d’ambition qui ne s’incarnent dans la persévérance. » (Marine Le Pen).


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  • La fille du président du FN préfère raconter son parcours personnel que dévoiler ses ambitions politiques. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     
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    ELLE N'ARRÊTE pas de creuser son sillon, au grand dam de ceux qui s'affligent, au FN, de la voir se projeter sans cesse sur le devant de la scène médiatique. Après s'être complètement «relookée» – elle a perdu onze kilos, allégé sa coiffure, changé son maquillage – voilà Marine Le Pen qui continue à modeler son image, par l'écrit cette fois. Son livre, A contre flots (1), au titre emprunté au poète Émile Verhaeren, et qui sera en librairie demain, est d'abord un plaidoyer pro domo.

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    On y découvre Marine, âgée de 8 ans, qui échappe miraculeusement, avec ses soeurs, ses parents et leurs voisins, à l'attentat à l'explosif qui a soufflé l'immeuble où habite sa famille. Marine qui s'installe ensuite dans l'hôtel particulier du parc de Montretout à Saint-Cloud, légué à son père par l'industriel Hubert Lambert.

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    Marine qui se souvient du «couple fusionnel» formé par ses parents, avant de raconter «l'année du malheur», celle où sa mère est partie sans prévenir avec un biographe de son père avant de poser dans Playboy. Marine qui prend conscience du fait qu'on n'est pas sans inconvénients, en classe où ailleurs, la fille de Jean-Marie Le Pen. Marine étudiante, Marine divorcée, qui élève ses enfants tout en travaillant, Marine qui s'engage en politique...

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    Un père admiré

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    A travers les souvenirs ainsi relatés, c'est son autoportrait et le portrait d'un père qu'elle admire que Marine Le Pen a voulu présenter. Aux antipodes des idées qu'elle reproche à leurs adversaires de répandre. «Très jeune, j'ai été frappée par le gouffre qui m'apparaissait entre l'homme décrit et l'homme que je côtoyais régulièrement», écrit-elle. Et de s'en prendre aux «caricatures», aux «purs fantasmes», qui «ont été créés autour du Front national» et «auront fait vivre grassement bien des gens aux frais du contribuable» (à propos par exemple de SOS Racisme).

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    Quant à elle, c'est comme une femme, certes «privilégiée» sur le plan matériel, qu'elle se présente, mais marquée, aguerrie, endurcie même, par les batailles et les drames qui ont jalonné son enfance et sa jeunesse.

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    Une femme qui se signale par «l'étendue de l'affection qu'elle porte à sa patrie», qui se veut attentive aux «peines des plus humbles», et qui veut se battre pour «rendre leur fierté» à ces électeurs du FN qui «aiment leur pays», mais ne sont «pas les abrutis, les archaïques, les peureux, les racistes, les angoissés de l'avenir que l'on décrit». Mais Marine Le Pen n'oublie pas de dire sa «révolte» contre les «coups de pied de vache», portés de l'intérieur même du FN.

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    Voilà donc un livre de combat, qui s'inscrit dans son entreprise de dédiabolisation du FN. Qu'il sorte un an avant l'élection présidentielle ne doit pas donner prétexte à de nouveaux «fantasmes» : que Marine Le Pen puisse se substituer à son père au dernier moment, pour l'élection présidentielle. Non, sauf surprise, il ne s'agit pas de cela. Mais, sûrement, de prendre date pour la suite.

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    (1) A contre flots, éditions Granger, 322 pages. 20 €.

    Source : Le Figaro.fr (avril 06)

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