• Si l’Europe ne marche pas, c'est qu’il n’y a "pas assez" d’Europe !?


    En osant comparer les méthodes de l’Union européenne avec celles de l’URSS, comme l’avait déjà fait avant lui l’ancien dissident soviétique Vladimir Boukovsky,le président tchèque Vaclav Klaus a essuyé les insultes et les huées d’eurodéputés majoritairement hostiles.



    Si l’Europe ne marche pas, c'est qu’il n’y a
    Pourtant, la comparaison; n’est pas idiote. Bien au contraire, si elle suscite l’agacement, c’est qu’elle est cruellement vraie. Dans leur façon de faire face aux difficultés, qui confine au déni de réalité, les dirigeants de l’Europe de Bruxelles empruntent en effet de plus en plus à leurs homologues de l’ex-Union soviétique.

    Si le communisme ne marche pas, c’est qu’il n’y a pas assez de communisme, disait-on hier.
    Si l’Europe ne marche pas, c’est qu’il n’y a pas assez d’Europe, dit-on aujourd’hui avec la même conviction.

    Suivant ce raisonnement, l’échec de l’euro ne doit pas amener à réfléchir à l’opportunité de conserver une monnaie unique, mais s’explique forcément par le manque d’Europe.
    Que la zone euro soit la première du monde à être entrée en récession, avant les pays européens hors euro, qu’elle connaisse la dépression la plus forte du monde, avant même les Etats-Unis, et qu’elle sorte de 10 ans de croissance la plus faible du monde tient forcément au MANQUE d’Europe.

    Même réponse aux objections pourtant construites d’un Prix Nobel d’économie Paul Krugman.

    Le premier ministre luxembourgeois, l’inénarrable Jean-Claude Junker, excelle dans cette fuite en avant. Il a une solution à l’échec de la monnaie unique : la mise en commun d’une partie des dettes des Etats membres de la zone euro, gérées par une nouvelle agence, qui émettrait des "eurobligations"...
    L’Allemagne ajoute une couche en affirmant la main sur le coeur qu’elle "se montrerait en capacité d’agir pour stabiliser les pays de la zone euro qui rencontreraient des difficultés avec leurs dettes".
    Embrassons-nous, Folleville ! L’Allemagne n’a plus un sou en poche, son commerce extérieur plonge lui-aussi, ses entreprises s’effondrent (25 000 suppressions de postes viennent d’être annoncées chez Opel), ses banques sont exsangues, mais tout est préférable, même les promesses les plus intenables, à l’idée qu’on aurait pu se tromper.

    Et si la solution raisonnable était plutôt de revenir au réel, de détricoter le tricot européen, mal fichu, percé de toutes parts, qui gratte et qui est plutôt vilain ?
    Pourquoi toujours chercher à aller plus loin quand tout indique qu’on se trouve sur la mauvaise direction ?
    Si le problème numéro 1 de l’euro, c’était l’euro ? Des Prix Nobel le disent, des économistes de plus en plus nombreux l’écrivent, à l’instar de Jacques Sapir ou de Jean-Luc Gréau, une monnaie unique pour tant de pays si différents n’est pas viable. Paul Krugman a encore tout récemment prévenu : en restant dans l’euro, les pays qui souffrent le plus n’auront pas d’autres choix que de réduire fortement les salaires pour éviter une explosion du chômage.

    Mais non, tout cela ne compte pas. La seule faiblesse de l’Europe, c’est le manque d’Europe.
    Demain ça ira mieux, promis. Et si ça ne va pas mieux, c’est qu’on ne sera pas encore allé assez loin. Après-demain alors, promis, ça ira mieux. Enfin, normalement...


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  • vendredi 06 mars 2009
    Sur l'interdiction de la pêche à la thonaille en Méditerranée


    Communiqué de Presse de Jean-Marie LE PEN :

    La Cour de Justice de Luxembourg a, une nouvelle fois, condamné la France en matière de pêche, par un arrêt rendu le 5 mars 2009.

    Les juges appliquent la législation au pied de la lettre sans aucune considération pour le contexte socio-économique et pour les conséquences humaines d'une telle décision.

    En effet, ce sont 70 à 80 bateaux pratiquant la pêche à la thonaille en Méditerranée qui vont devoir cesser leur activité et plusieurs centaines de marins-pêcheurs qui vont se retrouver au chômage.

    Au moment où les activités de pêche sont particulièrement difficiles, en particulier à cause de la concurrence déloyale des pays tiers et de certains pays de l'Union européenne, il est particulièrement mal venu de sanctionner la pêche française qui n'avait pas besoin de ce nouveau coup du sort.

    Les pêcheurs veulent vivre décemment de leur travail. Laissons les travailler normalement avec les engins traditionnels qu'ils ont toujours utilisés.


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  • jeudi 05 mars 2009
    Pour un nouveau protectionnisme


    Communiqué de Presse de Marine LE PEN

    L’annonce de la fermeture de l’usine Faurecia d’Auchel est catastrophique pour l’emploi dans l’ex-bassin minier du Nord/Pas-de-Calais. Depuis l’ouverture totale des frontières et l’abandon d’un système protégeant les emplois nationaux, des pans entiers de notre industrie régionale s’écroulent les uns après les autres.
    Alors que la classe politique dirigeante (Verts-PS-PCF-Modem-UMP) nous avait vendu, notamment lors du référendum sur le traité de Maastricht en 1992, un système économique européen qui devait nous apporter le plein emploi, les faits sont là : cette Europe-là ne nous aura apporté que délocalisations, désindustrialisation, casse sociale et chômage.
    Marine Le Pen condamne le sacrifice des ouvriers français sur l’autel de la mondialisation. Elle apporte son soutien le plus entier aux travailleurs de Faurecia qu’elle rencontrera dans les prochains jours, mais aussi à l’ensemble du monde ouvrier victime de la politique ultralibérale des partis du système depuis 30 ans.
    Marine Le Pen demande la mise en place d’un nouveau protectionnisme comme l’ont fait certains grands pays, notamment les Etats-Unis et le Japon, par le rétablissement de nos frontières économiques, par une protection douanière, par l’encadrement des mouvements de capitaux et l’instauration de la préférence nationale.


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  • dimanche 01 mars 2009
    Plan automobile : L'énorme mensonge de Sarko-Pinocchio couvert par la Gauche !


    Communiqué de Presse de Marine LE PEN :

    Loin d’avoir, comme il le laisse entendre, fait plier l’Union Européenne, c’est bel et bien N. Sarkozy qui vient de capituler devant les diktats européistes.

    Ainsi, contrairement au mensonge d’Etat diffusé par la majorité des média français, Figaro en tête, et couvert par le silence assourdissant de l’ensemble de la gauche, N.Sarkozy a renoncé à la clause exigeant du secteur automobile l’arrêt des délocalisations en contrepartie des milliards d’euros (des contribuables...) attribués à la filière.

    Ainsi, les autorités européennes nous apprennent que la France s’est engagée à ce que « les conventions de prêts avec les constructeurs automobiles ne contiennent aucune condition relevant de la localisation de leurs activités ou de l’approvisionnement en priorité auprès des fournisseurs installés en France ».

    Pour camoufler cet ENORME MENSONGE, le gouvernement ose évoquer un « engagement moral » demandé aux constructeurs !!!

    Les Français apprécieront à sa juste valeur cet énième abandon des intérêts de la France, de la défense de ses emplois.

    Marine Le Pen réaffirme son soutien aux ouvriers Français et à leurs familles, sacrifiés sur l’autel d’une idéologie mondialiste destructrice, et dénonce la complicité du PS et de l’extrême gauche avec cette capitulation scandaleuse.


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  • jeudi 26 février 2009
    Commission Balladur : du bon et du très mauvais


    Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

    Selon les fuites parues dans la presse, il semble que le comité Balladur ait tenu compte de plusieurs de nos propositions, notamment en ce qui concerne l’élection à la proportionnelle de « conseillers territoriaux » dont les premiers élus seraient les conseillers régionaux, et la fin de la « compétence générale » des régions et des départements qui permet un chevauchement inextricable des compétences.

    Nous en prenons acte.

    En revanche, la réduction du nombre des régions métropolitaines de 22 à 15, avec l’objectif avoué de créer des régions « de taille européenne », s’inscrit dans l’inadmissible plan de démantèlement des nations que les eurocrates poursuivent avec détermination.

    Ce n’est sans doute pas un hasard si le projet de la commission Balladur doit être remis au président de la République le 4 mars, la veille du « sommet européen des régions ».

    Mais l’Union européenne n’est légitime que si elle reconnaît le rôle premier, naturel et indispensable des nations, comme l’a fortement rappelé le président tchèque Vaclav Klaus l’autre jour à Bruxelles.


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